Vous avez déjà croisé ce petit monstre espiègle aux dents acérées, accroché au sac d’un influenceur ou exposé dans une vitrine branchée ? Le phénomène Labubu transcende la simple figurine pour s’imposer comme un graal du collectible streetwear – mais entre contrefaçons et séries limitées, l’acquérir relève parfois du parcours du combattant. Je vous dévoile aujourd’hui les coulisses de cette icône pop née de l’imaginaire déjanté de Kasing Lung, son ascension fulgurante grâce au système addictif des blind boxes de Pop Mart, et les adresses incontournables pour chasser l’authentique sans tomber dans le piège des faux.
SOMMAIRE
Labubu : naissance d’un phénomène culturel
Si Labubu et Zimomo partagent l’ADN fantastique des créations Kasing Lung, leurs singularités sautent aux yeux des initiés :
- Morphologie : Visage carré pour Labubu contre une rondeur enfantine chez Zimomo
- Attributs physiques : Présence d’une queue distinctive uniquement chez Zimomo
- Identité de genre : Labubu incarne une énergie féminine face au Zimomo masculin
- Détails métalliques : Zimomo arbore des ailes argentées ajustables en édition limitée
L’ADN créatif d’une figurine culte
Kasing Lung puise dans les sagas nordiques et les contes de fées flamands pour façonner Labubu. Chaque courbe du vinyl raconte un duel entre innocence espiègle et rugosité mythologique – un équilibre qui défie les lois du design traditionnel.
La mécanique du désir : blind boxes et rareté calculée
Pop Mart maîtrise l’art de la frustration créative : leurs blind boxes transforment l’acte d’achat en rituel addictif. Le système de « chase figures », ces versions ultra-rares tirées à 1/144, déclenche une compétition mondialisée où chaque déballage devient potentiellement viral.
Du vinyl à TikTok : trajectoire d’une viralité
Quand Lisa de Blackpink arbore un Labubu à 40 000 € sur son sac Jacquemus, la figurine dépasse le statut d’objet de collection. Les défis TikTok #LabubuOutfitChallenge, où les créateurs associent tenues streetwear et colorways de figurines, redéfinissent les codes du merchandising culturel.
Débuter sa collection Labubu relève du parcours initiatique : suivez le guide pour un premier achat réussi.
- Explorer les séries Pop Mart pour identifier son univers préféré (Tasty Macarons, Lazy Yoga…)
- Arbitrer entre frissons et sécurité des figurines identifiables en vitrine
- Privilégier les revendeurs agréés comme Limited Resell pour garantir l’authenticité
- Suivre les communautés de collectionneurs sur les réseaux sociaux pour dénicher les pépites
- Allouer un budget précis en amont pour éviter les craquages compulsifs
Chasse au trésor urbaine : acquisition et authenticité
| Canal d’acquisition | Avantages | Précautions |
|---|---|---|
| Boutiques physiques Pop Mart | Authenticité garantie Découverte des dernières collections Expérience immersive | Stocks limités Files d’attente fréquentes Disponibilité géographique restreinte |
| Site officiel Pop Mart | Accès aux éditions exclusives Processus d’achat sécurisé Livraison internationale | Rupture stock rapide Variabilité des disponibilités par pays Délais de livraison |
| Revendeurs agréés (Amazon) | Accès aux pièces rares Expertise d’authentification Garantie de qualité | Surcoût potentiel Vérification des certifications obligatoire Éditions limitées sous conditions |
| Marché secondaire (eBay, StockX, Limited Resell) | Occasions de pièces discontinuées Possibilité de négociation Variété internationale | Risque élevé de contrefaçon Prix spéculatifs Absence de garantie constructeur |
Géographie du rare : boutiques physiques vs. marché secondaire
En France, les temples Pop Mart du Forum des Halles et de Bercy Village deviennent des lieux de pèlerinage hebdomadaire. Une ruée vers le vinyl qui alimente un marché secondaire frénétique sur les plateformes spécialisées.
Guerre des clones : identifier les faux Labubu
La contrefaçon industrialisée trahit ses copies par des détails microscopiques : arrondi imparfait du symbole poubelle au dos des boîtes, QR code inopérant sous UV, ou texture du sachet déshydratant trop lisse. Un examen à la loupe s’impose.
L’économie de l’authentique : cotes et investissement
Certaines éditions comme « Angel in Clouds » ont vu leur cote tripler en 18 mois. Les collectionneurs aguerris traquent les séries à potentiel spéculatif via des bases de données privées.
Nouveaux rituels d’achat : précommandes et ventes flash
Bots de surveillance pour collaborations éphémères type Labubu x Coca-Cola.
Labubu, langage visuel urbain
Du porte-clés au badge social : codes vestimentaires
Accroché aux ceintures Crocs ou suspendu aux sacs Prada Re-Nylon, Labubu signe une esthétique transgressive. Les créateurs de la Marais repensent même leurs collections printemps autour des colorways des séries Tasty Macarons – preuve que le vinyl dépasse le statut d’accessoire.
Mythologie moderne : quand le jouet raconte une époque
Ce elfe nordique mutin cristallise les paradoxes d’une génération tiraillée entre nostalgie enfantine et culte de la rareté. Chaque édition limitée devient un manifeste : refus de l’uniformisation, culte du détail artisanaux, revendication d’une consommation émotionnelle.
Galleries éphémères : expositions et installations éphémères
Pop Mart réinvente l’art public avec ses pop-up stores hallucinogènes. Leur dernière installation parisienne mêlait graffs monumentaux de Labubu et bornes interactives pour créer des NFTs – fusion inédite entre culture street et blockchain.
Hybridations futures : métavers et NFT
La collaboration Labubu x The Sandbox préfigure l’ère des collectibles hybrides. Posséder la version physique d’Angel in Clouds débloque désormais son jumeau digital en réalité augmentée – nouveau chapitre dans l’histoire du merchandising culturel.
Je vois en Labubu bien plus qu’une figurine : un pont entre mythologie nordique et codes streetwear, dopé par le frisson des blind boxes de Pop Mart. Pour intégrer cette pièce à votre collection, misez sur l’authenticité chez Limited Resell avant la prochaine rupture. Car derrière ce monstre espiègle se dessine déjà le futur des collectibles urbains.
Fan inconditionnel des premières Air Max et des Jordan rétro, j’ai créé Sneaker Style en 2016 pour vivre pleinement avec vous ma passion pour les sneakers et son univers.