Beyonce, le coup de poker d’adidas
Cette annonce d’adidas qui a pris tout le monde de court dissimule sûrement un véritable coup de poker. Enclin à des difficultés non négligeables à cause notamment de plusieurs échecs successifs – la Deerupt, la Prophere, la Kamanda et la POD-S3.1, pour ne citer qu’elles, n’ont jamais convaincu – l’équipementier donnait davantage l’impression de se battre pour conserver sa place de numéro 2 derrière Nike que pour espérer rattraper son éternel rival américain, en tout cas sur le marché des sneakers, et ce malgré l’appui d’une équipe créative au sein de laquelle évoluent des profils doués d’un talent qui n’est plus à démontrer. On pense notamment à Kanye West, plus que jamais actif avec sa gamme Yeezy qu’il renouvelle de manière continue, ainsi qu’à Pharrell, même si ce dernier nous a récemment déçu avec sa version revisitée de la Crazy BYW. Le recrutement de Beyonce, si tant est que nous puissions le qualifier comme tel, revêt donc des allures de ‘’dernière chance’’ pour une marque qui n’en a pourtant jamais manqué. Ce n’est en effet pas le temps et encore moins les occasions de se relancer dans l’univers du streetwear qui lui ont manqué. Au-delà de sa technologie Boost qu’elle s’entête à surexploiter dans une Ultraboost vendue comme une chaussure de course alors que c’est dans la rue que la silhouette semble s’épanouir, la marque au Trèfle n’a pas su exploiter à leur juste valeur les licences pourtant juteuses sur lesquelles elle a réussi à mettre la main. C’est le cas par exemple de Dragon Ball Z et de Game of Thrones qui ont débouché sur la création de collections pas aussi abouties que ce qu’attendaient les fans.Fan inconditionnel des premières Air Max et des Jordan rétro, j’ai créé Sneaker Style en 2016 pour vivre pleinement avec vous ma passion pour les sneakers et son univers.