Présentation de KLEKT, ‘’the sneakers marketplace’’
Kanye West, Virgil Abloh, Travis Scott, Sean Wotherspoon, Pharrell… Voilà quelques-uns des artistes reconvertis en designers de baskets qui font rêver les sneakers addicts, et plus globalement tous les amateurs de mode streetwear, à chaque fois qu’ils laissent parler leur imagination.
Initiateurs avec la complicité des marques d’une hype à laquelle il est difficile de ne pas succomber quand on aime de près comme de loin tout ce qui attrait au sportswear, ces artistes génèrent par ailleurs une forme de frustration chez les acheteurs qui résulte des quantités souvent très limitées dans lesquelles sont produites et commercialisées leurs différentes créations. N’importe quel collectionneur ou acheteur compulsif de baskets a en effet déjà connu cette sensation ô combien décevante de passer à côté de la paire qu’il attendait tant, et ce alors qu’il guettait ardemment sa sortie, parce qu’il n’a pas été assez réactif ou tout simplement pas été retenu pour avoir le privilège de la commander.
SOMMAIRE
Un acteur désormais incontournable sur le marché du resell
C’est à toutes ces personnes en quête de seconde chance que KLEKT s’adresse.
Officiellement fondée à Cologne le 6 juillet 2013 par deux amateurs de sneakers prénommés Heiko et Marius, KLEKT, ou plutôt K’LEKT, pour respecter à la lettre la syntaxe de l’entreprise, s’est imposée en quelques années comme l’une des plateformes de resell de baskets de référence en Europe. Pour cela, ses dirigeants ont notamment pu compter sur le soutien de Presentedby, un sneakershop britannique qui compte pas moins de quatre magasins à Londres, Birmingham, Manchester et depuis plus récemment à Doha. Mais pour conquérir le cœur, et surtout les pieds de milliers de sneakers addicts régulièrement déçus de ne pas avoir pu cop une ou plusieurs paires lors de leur sortie initiale, le géant allemand du marché gris a surtout ajusté son mode de fonctionnement, avec l’objectif de toujours mieux répondre aux attentes et aux exigences de ses clients.
Et des exigences, les connaisseurs en ont beaucoup, à commencer par la garantie d’acheter des paires authentiques.
L’authenticité comme leitmotiv
A l’instar de StockX, le leader international du resell de sneakers, KLEKT a donc pris des mesures drastiques pour éradiquer toute contrefaçon de son circuit de distribution.
La firme allemande a abandonné pour cela le principe obsolète du peer-to-peer (particulier à particulier) qui fait tant défaut à Vinted, par exemple, et obligé tous ses vendeurs, nouveaux et anciens, à faire transiter leurs produits par ses bureaux basés à Cologne. C’est là, de l’autre côté du Rhin, que ses équipes d’experts scrutent à la loupe l’intégralité des nouvelles références destinées à la revente en veillant notamment à ce qu’elles arrivent dans un état neuf (brand new), dans leur carton d’origine et avec l’ensemble des jeux de lacets, éventuels accessoires ou autres goodies d’origine. Les matières, les coutures et les technologies propres à chaque fabricant, chaque modèle et chaque déclinaison sont bien évidemment elles aussi étudiées avec une rigueur de laboratoire. Si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet, nous vous invitons à lire cet excellent article chez nos confrères d’Hypebeast.
Comment acheter et vendre sur KLEKT ?
C’est on ne peut plus simple dans la mesure où les transactions sur KLEKT ne reposent pas sur un système d’enchères comme sur StockX. Pour résumer aussi synthétiquement que possible, un vendeur particulier, et uniquement particulier, doit tout d’abord envoyer la paire de baskets qu’il souhaite revendre à KLEKT pour la soumettre au processus d’authentification détaillé ci-dessus. Si celui est passé avec brio, la paire est mise en vente sur le site de KLEKT au prix fixé en amont par le vendeur. Les frais liés à l’authentification – 20% du prix de vente – et à la livraison sont à la charge de l’acheteur et varient logiquement en fonction de son pays de résidence. Dans le cas où deux vendeurs ou plus proposent une référence identique dans une même pointure, KLEKT priorise les offres les plus basses.
Fan inconditionnel des premières Air Max et des Jordan rétro, j’ai créé Sneaker Style en 2016 pour vivre pleinement avec vous ma passion pour les sneakers et son univers.