Nike Air Max 97, toutes les baskets
Signée Christian Tresser, la Nike Air Max 97 est un classique parmi les classiques de la marque au Swoosh. Plus futuriste que chacun de ses prédécesseurs – avec son design empreint de lignes en 3M et ses unités d’air apparentes réparties sur toute la longueur de sa semelle – le modèle sorti comme son nom l’indique en 1997 fait régulièrement l’objet de nouvelles déclinaisons et collaborations, aussi bien pour homme que pour femme et enfant, que vous pouvez découvrir dès à présent dans cette série d’articles qui lui sont consacrés.
A propos de la Air Max 97
10 ans. C’est le temps qu’il s’est passé entre la création de la toute première chaussure à bulle de l’histoire de Nike et la naissance de la Air Max 97. Autant vous dire qu’en 10 ans, l’esprit de l’amorti Air visible initié par Tinker Hatfield en 1987 a considérablement évolué. Mais c’était la condition sine qua non pour concrétiser ce projet aussi fou qu’ambitieux qu’a porté corps et âme celui qui a été embauché par la firme américaine en 1981, non pas en tant que designer, mais comme architecte d’intérieur. Hatfield a effectivement communiqué tout de suite sa volonté d’insérer toujours plus d’air apparent dans la semelle de ses chaussures, l’essence même d’une gamme qui porte d’ailleurs le nom de cette volonté : ‘’Air Max’’, pour ‘’Air Maximum’’.
Après avoir offert à Nike ‘’la révolution Air Max’’ sur un plateau d’argent, Tinker Hatfield a passé le relais à d’autres designers de renom afin qu’ils repoussent les limites de sa créativité débordante et bien évidemment se rapprocher de son objectif initial. C’est le cas tout d’abord de Sergio Lozano, à qui l’on doit la première basket dotée de coussins d’air non seulement à l’arrière du pied, mais aussi à l’avant. Une seconde révolution qui a permis à la gamme d’entrer une ère technique et stylistique encore plus moderne. Puis est venu le tour de Christian Tresser, en 1997.
Celui-ci a puisé l’inspiration dans deux éléments fondamentaux pour assurer la continuité du travail accompli par ses prédécesseurs : l’effet visuel créé par la propagation d’une goutte d’eau dans une mare et le train à grande vitesse japonais, le Shinkansen. La Air Max millésimée 97 est ainsi née, avec ses lignes horizontales encapsulant un mini-Swoosh disposé sur la base du ‘’quarter panel’’ et des coloris dont l’évocation des noms suffit à faire rêver tous les sneakers addicts : ‘’Silver Bullet’’ et ‘’Metallic Gold’’. Malgré un design à la dimension futuriste renforcée par l’ajout de bulles d’air sur le devant du pied, la Air Max 97 n’a pas immédiatement conquis les fans de streetwear, hormis en Italie où ceux-ci l’ont adoubé dès sa sortie. Il a fallu attendre plusieurs années avant qu’elle ne s’impose, en France et ailleurs dans le monde, pour devenir l’icône qu’elle est aujourd’hui.